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Julien Lanza / « Tentative d’épuisement » / Vernissage le 13 juin 2014 au Leé à partir de 18h30
Vernissage le 13 juin 2014 en présence de l’artiste,
expo visible jusqu’au les 13/14/15 juin 2014 de 14h30 à 18h30
Au détour de rencontres et d’internet, le Leé découvre un poinçonneur de carrés, irrésistible obsession !
« 2006, ou l’avènement du carré
Une feuille bristol vierge, quelques feutres épars et l’angoisse du carreau blanc ; il n’en fallait pas plus à Julien LANZA pour se consacrer au dessin ; plus précisément à la construction géométrique. Toutes se déclinent autour du carré et du rectangle, voire plus simplement autour de la ligne – droites ou anguleuses, peu importe, l’important est de filer droit ! Avec ou sans couleurs, en plat ou en relief, abstraites ou figuratives… Julien LANZA nous invite à traverser 8 ans d’angles droits et de traits rectilignes.
Limité ? Au contraire ! Julien LANZA est loin d’en avoir épuisé toutes les possibilités. Car le cœur de ces dessins, c’est l’exploration. Comment décliner un même objet sans jamais se répéter ?, tel est son leitmotiv. A l’instar de sa première série : 365 dessins – 1 par jour, pendant 1 an -, chacun unique, épuisant toutes les possibilités du même élément. En cela, il s’appuie sur la composition, le volume et les perspectives de ces compositions géométriques.
Rigoureux? Certainement ! Intransigeant ? Un peu moins ! L’apparente rigidité de ces dessins contraste avec la spontanéité avec laquelle ils ont été exécutés. Pour Julien LANZA, ils lui permettent de lâcher prise. En architecte de l’imagination, il structure ses pensées en se perdant dans le quadrillage de la feuille. Ne pas réfléchir, créer en toute liberté en multipliant les formes à l’infini, en les empilant, construisant, déconstruisant… Une construction géométrique reflète un moment d’inspiration, une fenêtre ouverte sur un instant de vie à un moment précis. Pour le reste…comprend qui voudra !
Pour faire simple, Julien LANZA, c’est un travail, une pensée, tiraillés entre exigence et spontanéité, hasard et précision, répétition et exploration. Et c’est sûrement pourquoi ses déclinaisons géométriques sont infinies et terriblement obsédantes. »
Tom BOULANGEE