Quelque photos de l’intervention de Benoît Billotte au LEE
Quelque photos de l’intervention de Benoît Billotte au LEE
Depuis deux ans, « La fête de l’estampe » est une manifestation nationale qui cherche à
mettre en lumière ce medium comme un moyen d’expression contemporain et loin de tout
cliché.
Cette année La Bottega, la librairie la Cour des Grands et Le LEE s’associent pour cette
deuxième édition et vous proposent de découvrir et redécouvrir les travaux de :
Latifa Bermes, François Drapier, Evelyne Fauconet, Renée Kisiel, Roxane Lippolis,
Anthony Marquelet, Sarah Monnier, Patricia Gérardin, Hélène Roux , Baptiste Verdoliva.
Des poésies et des univers différents cohabiteront pour vous faire partager leur point de
vue sur la gravure.
Plusieurs moments fort à retenir pour cette édition de « La fête de l’estampe » à
METZ :
Cour des grands : du 2 mai au 31 mai 2014
Au Lee : vernissage le 23 mai 2014 à 18h30, expo visible du 23 au 26 mai
Bottega : expo visible du 24 mai au 10 juillet 2014
Jusqu’au 1er avril, on peut admirer l’ œuvre de Benoît Billotte au CPM, depuis le parvis du musée on lève les yeux et bim (!!!)
Bon sinon l’expo est pas mal ;-)Vu dans le Répu, derrière monsieur Billotte une certaine Vera Molnar (Benoît sait toujours bien s’entourer !) 😉
Wind Drift
Production Centre Pompidou-Metz, 2013
Visible depuis le parvis
Maniant les cartes, les flux et les statistiques, Benoît Billotte propose un détournement formel et conceptuel de ces données objectives que la société produit pour se donner des repères. Coupées de leur contexte, elles sont ramenées à leur pure abstraction et deviennent des signes graphiques et poétiques aux interprétations ouvertes. Pour Une brève histoire des lignes, l’artiste recompose une topographie du vent, élément par essence insaisissable. Cette cartographie murale, s’inspirant de cartes réelles, présente la trêve impossible du vent, suspendu dans sa course, et le traduit en flèches tourbillonnant comme un essaim ou un vol d’étourneaux. L’artiste utilise le sable, élément charrié par le vent, pour matérialiser les lignes de force du souffle, l’incertitude et l’impermanence d’un mouvement. Il ponctue également le parcours avec des motifs évoquant les cartes isobariques.