Crédits photos B.Verdoliva et F. Klein
Crédits photos B.Verdoliva et F. Klein
vernissage le 17 à 18H30
Comme à son habitude, les LEE ont fait se rencontrer deux entités mais surtout de belles personnalités. D’un côté, Paul Zehren. dit Charles Henry et Théo Masson dit T.O , tous deux sérigraphes passionnés, ils sévissent à Metz, il sont iconoclaste, engagés, et n’ont pas leurs langues dans leurs poches,et en plus ils sont talentueux !
De l’autre Nicolas Roux photographe qui collectionne et chine amoureusement les sérigraphies engagées de 68, véritables trésors mais aussi témoins d’une époque pas si lointaine dont de nombreux slogans sont encore d’actualité.
Après plusieurs verres de vins et quelques tranches de saucissons partagés et des impressions en live nous vous proposons de retrouver leurs propositions commune pensé pour LE LEE.
Vernissage le vendredi 18 novembre à 18h30.
Soirée anniversaire des 6 ans du Leé, avec pour invitée Josepha Mougenot qui, pour l’occasion, nous proposera une installation sonore et nous fera une performance musicale.
Présentation de la prochaine saison 2017.
Ne manquez pas cette soirée exceptionnelle pour terminer la saison et renouveler votre soutien.
Musique Graphique / Musique de pluies
« Ceci est une topographie de la pluie mise à l’épreuve de l’écriture musicale.
Je vais sous la pluie avec une feuille de papier.
Les gouttes laissent des traces sur la feuille.
Ces traces, je les marque au crayon.
Alors, ce sont des points.
Ces points, je les décalque sur une portée.
Les points deviennent des notes et la portée une partition.
Le processus tout entier forme une écriture. Car ici, l’écriture musicale est d’abord considérée comme une empreinte.
Cette empreinte, comme un mouvement signifiant qui ailleurs s’appelle langage, est un signe (une marque, une trace).
L’empreinte devenue signe c’est le lien entre les différentes notations musicales (coréennes, japonaises, représentations visuelles du sonore des logiciels d’enregistrement tels que Reason, Reaper, par exemple, et les neumes médiévaux.
Il y a une tension évidente entre l’expérience physique du sonore et l’expérience écrite.
D’un point de vue rythmique, l’idiorythmie sauvage de la métrique de la pluie m’a amenée à ne pas mettre de barres de mesure (je pense à Satie, à Morton Feldman).
Chaque goutte de pluie a son propre tactus. Y a-t-il une sensibilité de la forme rythmique propre au phénomène de la pluie, averse, trombe, diluvienne ou rosée ? »
C’est en faisant le constat de leur goût immodéré pour la réappropriation dans leur pratique respective, que les artistes et amis Joachim Biehler et Violaine Higelin décident de former le duo de drag kings-queens virtuels Jacky et Jacky.
De Marcel Duchamp à Andy Warhol en passant par Piero Manzoni, durant cette résidence d’été au LEE, Joachim Biehler a approfondi ses recherches sur les notions de filiation et de transmission tandis que Violaine Higelin a détrôné Vénus pour en créer une déesse avatar et porter une réflexion sur la persistance des modèles.
Jacky & Jacky quant à eux/elles vous réservent une surprise intergalactique.