le 28 mai : Vesna Bukovcak/The Ties that Bind et autres voix insulaires

Vesna Bukovcak : The Ties that Bind et autres voix insulaires


Performance
samedi 28 mai de 19 h à 20 h
au Laboratoire d’Expression Élastique (LEÉ)
24 rue Saint Eucaire (près de la porte des Allemands) – Metz

Avec les voix de :

Claire Antoine, Claire Douchet, Laurence Gallu, Simeon Gallu, Bastien Gobessi, Maud Hosy, Roxane Lippolis, Catherine Marcangeli, Tristan Pavisi et Aaron Taylor , Marie-France Uzac

 

« The Ties that Bind est un ensemble d’œuvres qui déclinent divers types de liens rattachant l’artiste à un territoire et à une généalogie. Dans cette performance au Leé, Vesna Bukovcak poursuit son travail sur l’espace insulaire, le temps, la mémoire, la séparation et la disparition. Elle exécute des gestes ritualisés, évoquant ces liens (ties) invisibles qui nous relient aux personnes et aux lieux en même temps qu’ils nous en séparent.

Lecteurs et lectrices ont écrit ou choisi des textes sur l’insularité – poème, extrait de roman ou texte critique – leur voix se posera comme en contrepoint, afin que se tissent, se nouent et se délient différentes histoires.

Entrée libre, places limitées, réservation nécessaire :

par mail : lodysee@gmail.com

Photos de Leété du livre_metz 14/15/16/17 avril 2011

A l’occasion de l’été du livre à Metz,  Le leé a invité Pascal Didier, Brigitte Kull et Frédéric Pajak. Télescopage et balayage entre écrivain et artiste la frontière est mince. Pajak a du annuler et nous laisser le champ libre avec un de ses livre (En souvenir du monde) que nous avons pus défaire…

Photos du montage de l’expo et des préparatifs :

La leécture dynamique du jeudi soir.

Une très belle ambiance ! bravo à tous ! bravo à la nuit !

Pascal Didier Brigitte Kull Frederic Pajak au Leé du 14 au 17 avril 2011

Le laboratoire d’expression élastique accueille à partir du 14 avril 22h les œuvres et les mots de Frédéric PAJAK, dessinateur, écrivain et éditeur et Brigitte KULL qui propose ici deux livres nés de ses rencontres avec les poètes lorrains : Denis JEANNET et Jean VODAINE pour LA MEMOIRE POUR ECRIRE, et Pascal DIDIER pour LE REBORD DES LEVRES

L’exposition au Leé des travaux de Brigitte Kull et Frédéric Pajak est ouverte au public du 15 au 17 avril de 11h à 18h au 24 rue St Eucaire à Metz.

Rencontre avec Pascal Didier,Frédéric PAJAK et Brigitte Kull  le jeudi 14 avril à 22h30.

Apéro-lecture avec Frédéric Pajak et Pascal Didier le samedi 16 avril de 12h00 à 13h00.

 

Brigitte Kull est plasticienne, elle présentera deux livres nés de ses rencontres avec les poètes Lorrains Denis Jeannet et Jean Vodaine avec La mémoire pour écrire (linogravures)1997 et Pascal Didier avec Le rebord des lèvres (dessins) 1999.

« Ma peinture est faite de pigments, de cire d’abeille, travaillée à chaud oude bitume. Je joue avec le solide et le liquide, les couleurs brutes, la tracedu geste qui se fige, la forme émergeant et se gravant dans la matière enquête du point d’équilibre.Dans mes installations l’image photo ou vidéo dialogue avec des matièrestelles que la lignite, le charbon, la cire. Mes formes privilégiées sont lesréceptacles, les spirales, les échelles, les tours. Depuis peu, je développeune thématique autour des chevaux comme des apparitions, émotion duvivant saisie du coin de l’oeil.Je suis également VJ pour le groupe Trans-rock Myster Möbius ».

Pascal didier est poète et écrivain.Il écrit mais pas que ça. Il a 47 ans et des poussières ettravaille dans l’édition. Il a publié quelques poèmes ici ou là, commet des articles de temps en temps et collabore à divers projets culturels. Il a participé en 2010 à la Résidence d’auteurs du Château du Pont d’Oyeen Belgique et termine l’écriture d’un roman.

« J’aime écrire des poèmes au fond de ma cuisine ou dans des chambres d’hôtel, l’odeur du thym et celle du temps, les bruits et les couleurs de lanuit, le whisky écossais et fumer en écrivant, écouter la radio en roulantsur des petites routes, ouvrir les portes des librairies, tourner les pagesde poètes français, italiens ou américains, lire les mots à voix haute, sentir l’encre et caresser le papier, boire du rosé bien frais en mangeant des tomates et de la mozzarella, cuisiner un osso-buco délicieux tout un après-midi, dormir la fenêtre ouverte, ne rien faire, regarder mon fils dessiner, lire, écrire ou jouer de la contrebasse, marcher sous la pluie,me perdre en forêt, m’endormir avec un livre sur le nez, faire l’amourl’après-midi, vivre simplement et plein d’autres choses encore »

Frédéric Pajak est écrivain, dessinateur et éditeur.Il a étudié à l’École des Beaux-Arts de Lausanne et a suivi des stages degravure et lithographie à l’Atelier de Saint-Prex. Il a vécu à San Francisco,à Los Angeles, en Afrique, en Chine, au Japon et vit aujourd’hui entreParis et Lausanne.Il a d’abord travaillé dans la presse et l’édition. Ses dessins ont été publiésdans de nombreux journaux Libération, Hara-Kiri, Zéro de Conduite, LeFou Parle, L’Idiot International, Le Nouvel Observateur, Le MagazineLittéraire ou Le Figaro. Il a lui-même dirigé ou édité des journaux commeBarbarie, Nous n’avons rien à perdre, La Nuit, Culte, L’Eternité, L’Imbécileou Le Cahier Dessiné. Frédéric Pajak est depuis 2002, directeur de lacollection Les Cahiers dessinés, aux éditions Buchet-Chastel, à Paris etvient de publier Le Livre Libre, essai sur le livre d’artiste. Il est l’auteur deplusieurs livres écrits ou dessinés (romans, récits, biographies ou poèmes)dont Martin Luther, L’inventeur de la solitude, Le chagrin d’amour, L’immensesolitude (avec Friedrich Nietzsche et Cesare Pavese, Orphelins sous le cielde Turin), Nervosité générale, Nietzsche et son père ou Mélancolie.

Son dernier livre En souvenir du monde est également un film avec PaulNizon, Patrick Declerk et Jean-François Stevenin.Les dessins et peintures de Frédéric Pajak ont été présentés depuis 1976 dans de nombreuses expositions individuelles et collectives en Suisse, enFrance, en Pologne, en Argentine. Depuis 2000, il expose chaque annéeà la galerie ESF à Lausanne et à la galerie Martine Gossieaux à Paris.

Dans un certain hotel…

Si peu de chance dans la main, ça me fait peur… Juillet, la pluie revient se regarde Il vaut de l’or sans trop réfléchir il vise ton cœur Je condamne entendre raison. Nos ébat ne nous comprennent pas.

Pèse-t-on l’amour par carte bleue ? D’après mon premier aperçu ton cœur n’avait pas l’air si Ray Ban Je suis seul ce matin, tu m’as peut Être oublier dans l’océan de tes pensées Au Marriot je connais femmes du monde qui elles ne comprennent pas quand je condamne Pas de raison MAIS entendre pas de condamnés mais femmes En bas de chez moi y a un bijoutier Ces mondes il ne vaut mieux pas tu ne comprendrais pas On obtient ce que l’on doit mériter, c’est fou ce que j’aime ma ligne de hanche je ne les comprends pas plus ça va, plus elles se plaignent je condamne les caprices

Ma conscience, d’après quelques expériences te dira… atmosphère… Pilule Bleue lassée de ne pouvoir satisfaire tes caprices Regarde ailleurs je t’ai dit que derrière ces lunettes je t’aimerai toujours ô mon amour.