P.Eudeline / C.Prevost et C.Charvet au LEE – Littérature et Journalisme chez nous et ailleurs !

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Le Leé / Laboratoire

d’Expression Élastique – 24, rue Saint Eucaire à Metz.

 

 

Depuis trois ans Le Laboratoire d’Expression Élastique (Le LEÉ) participe à l’événement Littérature et Journalisme en proposant au public une rencontre avec un auteur.

La spécificité du LEÉ est d’être à la fois un atelier et un espace expérimental et d’échange avec un public non exhaustif, c’est pourquoi lors du festival nous proposons aux auteurs choisis d’expérimenter une forme de rencontre à chaque fois particulière.

Cette année nous donnons carte blanche à un journaliste culturel et musical, Christophe PREVOST, pour nous faire découvrir un univers et une pratique singulière de la scène française à travers une rencontre avec Patrick EUDELINE, ainsi qu’à Célia CHARVET pour une création collective qui adoptera une forme performative dans la série des léectures élastiques.

Déroulement de votre week end, attention, identifiez bien les lieux des rendez-vous ! La jauge est limitée pour la performance « 45 Tours », il est préférable de réserver par mail à contact@le-lee.com ou dans le formulaire de mail à la fin de cet article.

Vendredi 11 avril 2014

14h30 P. Eudeline en dédicace à la Grande Librairie (chapiteau, environ 1h )

17h30 Face Cachée Show Case + dédicace

 

Samedi 12 avril 2014

14h30 // P. Eudeline en Dédicace à la Grande Librairie (chapiteau environ 1h )

17h30 //  C. Prévost et P. Eudeline, rencontre littéraire « Je reprends la route demain » +show-case+ dédicace

 

Dimanche 13 avril  2014 14h

 Carte Blanche au LEE : C. Prévost et P. Eudeline, rencontre littéraire « Vénéneuse » et « Ce siècle aura ta peau » /lecture /dédicace 

17h performance « 45 Tours » au LEE, pour cette performance jauge limitée à 30 personnes !!! résa par mail contact@le-lee.com

18h performance « 45 Tours »  au LEE, pour cette performance jauge limitée à 30 personnes!!! résa par mail contact@le-lee.com

 

Patrick EUDELINE

IMG_8959_n&b« Une écriture vive, affutée, peu soucieuse de se retourner sur elle-même, presque avide d’en finir. Mais pourtant précise, appliquée à nourrir une posture, une esthétique dandy incapable de feindre ou de susciter l’indifférence. Ainsi reconnaît-on Patrick Eudeline, critique de rock, musicien et écrivain français né en 1954. Il a collaboré à des magazines comme Best, Actuel, Libération ou, toujours aujourd’hui, Rock & Folk. Et a fondé Asphalt Jungle en 1977, un des premiers groupes punk français. Après avoir suivi les cours de Julia Kristeva à l’Université de Jussieu (lettres), il découvre les œuvres de Villiers de l’Isle-Adam et de Huysmans. “Rose Poussière” de Jean-Jacques Schuhl et la lecture des textes d’Yves Adrien lui donnent le goût de l’écriture. Il débute sa carrière prolifique de critique rock à l’âge de dix-neuf ans, en 1973. En 1975, il fait la rencontre de William S. Burroughs, qui lui écrit une chanson. Depuis, dans un style littéraire très fin de siècle, Eudeline analyse subjectivement le cadre artistique et social dans lequel ses contemporains et lui-même évoluent, toutes esthétiques confondues. Jusqu’à l’apparence vestimentaire chère à ce dandy convaincu. Ses écrits rocks restent bercés par l’élégance nocturne d’un rock urbain et lettré, parfois décadent mais bousculant volontiers les codes (après “Gonzo : écrits rock, 1973-2001” paru en 2002 aux éditions Denoël, “Je reprends la route demain – 40 ans de vie en rock” est son deuxième recueil paru à l’automne dernier aux éditions Le Mot et le Reste). Parallèlement, on l’a vu au théâtre ou à l’écran, petit ou grand (notamment dans “Baise-moi” de Virginie Despentes). Il a sorti deux albums et a nourri de ses écrits de nombreuses collaborations musicales (dont celle avec le slammeur Nada en 2002, la chanteuse Nicoletta en 2006, la scène parisienne de “babyrockers” de 2006-2007…). Directeur littéraire d’une collection aux Éditions Scali de 2002 à 2008, il a publié 6 ouvrages dont l’essai “L’aventure punk” en 1977, 3 romans chez Grasset et un dernier, “Vénéneuse” paru en 2013 chez Flammarion. Son premier roman, “Ce siècle aura ta peau” paru en 1997, vient d’être réédité aux éditions Le Mot et le Reste. »

Christophe Prévost

IMG_0952NBNé à Rouen en 1964 et élevé en partie au son du rock des pionniers, Christophe Prévost a pu observer très jeune l’émergence du punk, suivre de près le parcours d’un groupe français toujours culte, les Dogs, et rencontrer quelques acteurs légendaires de la scène rock tel Marc Zermati. Comme pour beaucoup, son histoire est jalonnée de rencontres déterminantes. Lycéen au cœur du sud-ouest, à Pau, il participe à l’aventure bouillonnante de l’un des fanzines les plus actifs de l’ère post-punk, “On Est Pas Des Sauvages” – lequel s’attache à défendre une scène rock française bouillonnante mais souvent dédaignée, contribuant à préparer ainsi le terrain de la future scène alternative. Jusqu’en 1984, C. Prévost enchaine les interviews de groupes et artistes anglo-saxons. A Toulouse, il s’immerge dans la scène garage rock locale gravitant autour du fanzine “Nineteen”, manageant des groupes et organisant des concerts. Avant de participer à une nouvelle aventure de la presse écrite, “Rock Press”, pour laquelle il part régulièrement en reportage à l’étranger, côtoyant des groupes en studio comme en tournée. Plus tard, il prend en charge un tremplin rock à Toulouse qui a essaimé un temps dans 4 autres villes françaises, avec Jiri Smetana du Gibus (Paris) comme membre du jury. Puis on le voit s’occuper des relations presse des principaux organisateurs de concert du sud-ouest ; tenir un billet d’humeur pendant 10 ans sur l’équivalent du “Pariscope” toulousain ; organiser les pages culture d’un nouveau quotidien autour d’interviews exclusives (Gainsbourg…) ; innover avec le projet d’un magazine vidéo (auquel participeront Caro, Kiki Picasso…) en collaboration avec le futur plasticien et réalisateur publicitaire Bruno Aveillan ; piger pour la presse nationale ; réaliser avec un journaliste le pilote d’une émission TV rock pour “La 5” qui atterrira sur la grille de Télé Lyon Métropole ; lancer un magazine culturel abordant littérature, arts plastiques, danse contemporaine, stylisme ou même architecture… Avant d’atterrir à Metz et d’écrire, pour l’essentiel, pour un magazine luxembourgeois, Le Jeudi, dont il fait office de correspondant culture en Lorraine depuis 15 ans.

Célia Charvet

26-charvet-celiaCélia Charvet est auteure, philosophe et aussi enseignante à l’ESAL de Metz.
45 tours est un texte qu’elle a écrit en marchant autour d’un lac durant l’année 2013…

Performances 45 tours, à partir du texte 45 tours par Célia CHARVET.

Les performants : Mireil ALONZI, Justine DAYET, Maud LUCIEN, Philippe PANNIER, Aline TOMASSATTI, Nathalie ZANNINI.

Vidéo-Photograhies, documentation : Claire LOSSON.

Fruit d’une collaboration entre Célia Charvet (Auteure), Philippe Pannier (Musicien), Maud Lucien et Justine Dayet (plasticiennes), Mireil Alonzi (La Vie Laine), Nathalie Zannini ( Comédienne et Chorégraphe de la compagnie ENZ), Aline Tomassetti (lectrice) nous vous proposons une création élastique.

 45 tours est un texte que j’ai écrit en marchant autour d’un lac durant l’année 2013. 45 fois un tour de lac en écrivant au rythme des sensations parmi d’autres corps en mouvement. A chaque tour, un jour différent. Une atmosphère, des situations, des tonalités différentes. A chaque tour, un texte différent. Le tour du lac est une piste qui fait tourner les corps dans des chorégraphies variées aux gestes répétés. Au centre, le grand corps du lac autour duquel le bal peut avoir lieu. Chaque texte est comme une partition des scènes qui se jouent. C’est une écriture dans et de la sensation. C’est l’écriture d’un corps qui imprime les sons, les lumières, les odeurs, les rencontres, les respirations, les efforts. Le texte partition s’organise dans l’espace de la feuille comme des corps sur une scène. Les mots sont des corps qui à leur tour doivent être activés. Qui doivent être portés, transportés, par d’autres corps, dans un autre espace, dans un acte de résonance. Pour confronter les contextes et les voix, et pour éprouver la dimension fictionnelle des espaces habités.

Célia CHARVET

Plus d’infos sur les auteurs invités par Le LEE dans la rubrique Littérature et Journalisme « édition 4 »

événements facebook de la Face Cachée et  Plus de musique sur http://www.la-face-cachee.com/ 

résa pour « 45 tours »

Exposition après résidence Seldon YUAN 14/15/16 mars 2014 vernissage le 14 mars à 18h30

Vernissage vendredi 14 mars à 18h30, l’exposition ouvrira sur une lecture de l’artiste
Nous sommes pas en été et pourtant nous avons le plaisir d’accueillir un résident, ça sent le plaisir et le printemps !
Pour sa résidence Seldon YUAN (USA) va nous montrer Metz autrement !

Comme à l’accoutumée une participation culinaire est la bienvenue !

invitation seldon yuan pour exposition d'après résidence  14/15/16 mars 2014

invitation Seldon YUAN pour exposition + lecture d’après résidence
14/15/16 mars 2014


Au rythme de ses déambulations, de ses voyages, Seldon Yuan parcoure le monde à la recherche de souvenirs. La série NO PHOTOS est née spontanément sur un marché aux puces dans un pays de l’Est. Là, Seldon Yuan trouve un stand rempli de petits objets nazis de la seconde guerre mondiale. Choqué, interloqué, il demande au propriétaire s’il peut prendre une photo pour montrer à ses amis que les européens ont des pratiques étranges liés à l’un de leurs maux les plus grands. La réponse de l’homme est sans appel :  » NO PHOTO, NO PHOTO  ». Sans le savoir, il vient de donner à l’artiste la base d’une de ses séries les plus représentatives de son Oeuvre.

NO PHOTOS nait donc lorsque l’objectif est interdit. Seldon Yuan fait alors une photographie mentale. De retour à son studio, il prend une feuille de papier et commence à recréer ce qu’il a vu. Les souvenirs réapparaissent. Parfois flou, les objets sont simplement retraduit sur le papier par un mot. S’il ne se souvient plus exactement de quelle chaise il s’agissait, s’il sait qu’il ne pourra pas la dessiner avec exactitude, alors il préfère écrire le mot  » chaise  » pour que le spectateur puisse à son tour faire appel à sa propre mémoire d’une chaise et la replacer dans l’oeuvre.
Seldon Yuan connait déjà Metz, Léonor Comin l’y a invité il y a deux ans. Il a donc d’ors et déjà des souvenirs dans notre ville. Souvenirs de lieux, impressions de couleurs, madeleines de Proust qui a dejà en lui. Le Leé et Léonor Comin (curatrice independante) lui proposent une résidence de quinze jours dans les rue de Metz, il a laissé son appareil photo à Brooklyn dont il est originaire.
L’idée : qu’il puise dans ses expériences à venir pour créer une ou plusieurs œuvres sur papier à ajouter à la série.

Quels sera le résultat ?
Qu’allons nous voir apparaître dans les souvenirs messin de cet artiste américain ?
Rendez vous au Leé les 14, 15 et 16 Mars 2014 pour en avoir la réponse.
Léonor Comin

http://www.seldonyuan.com/
Projet réalisé en partenariat avec LC PROJECT
http://lcprojects.tumblr.com/
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Vernissage le 14 mars 2014 à 18h30 exposition visible les 14/15/16 mars de 14h à 18h30.

J’avais 11 ans, dans le quartier Coislin / Claire et Caroline ANTOINE

Participation au workshop du Leé, « Suivre les lignes »,  les 15 et 16 février 2014

                                              2 semaines Avant – texte  
                      
                                   « J’avais 11 ans » 
De plusieurs points épars, avec des cartes et des mots, tirer des lignes discontinues venues du passé pour aboutir à un aujourd’hui, point d’appui éphémère… S’attacher à repenser et  à décortiquer avec une tendresse nostalgique la psyché d’un petit coin de passé…
Récit d’une déambulation sensible et création virtuelle d’un nouveau quartier affectif par une paysagiste-poète, Caroline Antoine et une diseuse de textes, Claire Antoine qui s’associent  pour produire sons et couleurs, formes et textures, perspectives et entrelacs. 
                                              Quelques heures après – texte 
 Quartier Coislin et Outre Seille ( 5 ème section ) recréés par des rubans en scotch noir et aquarelles de Caroline Antoine exécutées à partir de fragments de textes composés reliés et proférés comme un récit plurivoque,  suivant les lignes d’un passé qui surgit déformé en strates superposées mais qui se rencontrent par hasard, cherchant à retrouver l’odeur d’un quartier d’enfance, par Claire Antoine.

Suivre les lignes : Comment ne pas faire voyager les poèmes de Walt ? par Maud LUCIEN

« SUIVRE LES LIGNES »
exposition 14 – 15 et 16 février 15h00 à 18h00

Expérimentation sonore à écouter au casque.

https://soundcloud.com/maud-lucien/comment-ne-pas-faire-voyager

 

Comment ne pas faire voyager les poèmes de Walt ?
Lecture élastique  /Maud LUCIEN@Le Leé

La série de rencontres intitulées « Leéctures élastiques » propose un cadre performatif propice aux expérimentations sonores et textuelles: des séances de travail permettent à aux intervenants d’expérimenter leur création. L’ espace de travail est à géométrie variable selon les invités, dédié aux expériences collectives et ouverts aux écritures hétérogènes.

Finissage le 16 février 18h00 / 24 rue St Eucaire à Metz.

Comment ne pas faire voyager les poèmes de walt ?

Comment ne pas faire voyager les poèmes de Walt ?