Le périzonium ou « pagne de pureté » désigne le morceau d’étoffe servant à cacher la nudité du Christ en croix. Dans l’histoire de l’art, les artistes vont lui donner des formes singulières, toujours différentes. Objet symbolique et surtout objet de représentation, ses plis, replis et audaces diverses, apparaissent comme un étonnant jeu de figuration, ou de mise en abîme de la toile et de la peinture.
Isabelle Maulik Schwoerer explore ce jeu, qui ne va pas sans un regard ambigu porté sur le corps particulier du Christ dénudé. Cette ambiguïté se poursuit par métonymie, puis confusion entre le support-tissu, le morceau d’étoffe, la photo, la peinture, la représentation .